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Le porte parole officiel d’Al-Aridha dénonce la campagne « orchestrée » contre le mouvement

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TUNIS (TAP) – Le porte-parole officiel du Mouvement de la Pétition populaire pour la liberté, la justice et le développement (Al-Aridha), Ibrahim El Kassas, a indiqué que «le président du groupe politique au sein de l’assemblée et les membres d’Al-Aridha populaire dénoncent la campagne calomnieuse et diffamatoire orchestrée contre M. Hachemi El Hamdi, fondateur du mouvement».

M. El Kassas a refusé, samedi, dans une communication téléphonique avec l’agence TAP, de commenter les raisons de la décision de M. El Hamdi d’annuler son retour en Tunisie prévu samedi, 12 novembre 2011, en vue de participer aux concertations politiques en prévision de la tenue de l’assemblée nationale constituante, mettant l’accent sur la « campagne calomnieuse et les violations flagrantes des droits de l’Homme », dont fait l’objet M. El Hamdi.

Le président du mouvement « Al-Aridha » avait annoncé, jeudi, aux médias nationaux et étrangers qu’il comptait revenir en Tunisie, après une absence de plus de 10 ans, pour participer aux concertations politiques concernant le démarrage des travaux de l’Assemblée constituante et du gouvernement, mais aussi pour mettre un terme à l’idée qu’il dirigeait son mouvement depuis l’étranger, soulignant qu’il était ouvert à toutes propositions de coalitions et prêt à jouer le rôle d’opposition au sein de l’assemblée « si les autres groupes politiques refusent le dialogue avec lui ».

L’annulation du retour d’El Hamdi, en Tunisie, intervient après l’annonce, vendredi, par neuf membres d’Al-Aridha, dont cinq élus à l’assemblée constituante, de leur retrait de ce mouvement, accusant son président de « tenter de leur dicter sa volonté, d’imposer ses opinions et de décider à leur place sans les consulter ».

Des journaux tunisiens ont publié, samedi, des articles sur M. Hachemi El Hamdi et sa relation avec l’ancien régime du président déchu, se référant en cela au rapport présenté, vendredi, aux médias par la commission nationale d’investigation sur la corruption et la malversation.

L’annonce faite par les neuf membres d’Al-Aridha de cesser tout lien avec Hachemi El Hamdi, constitue la deuxième crise que traverse ce mouvement après l’invalidation de six de ses listes par l’Instance supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE), décision qui a été annulée par le tribunal administratif.