TUNIS (TAP) – La Fondation allemande Friedrich Naumann a organisé, samedi soir, une réception au Centre culturel Mad’Art à Carthage, à l’occasion du lancement du livre »Nous étions là » raconté par de jeunes libéraux d’Egypte comme témoignage sur la révolution égyptienne, publié en collaboration avec la maison d’édition Al-Mahroussa (Le Caire).
Alexander Knipperts, directeur de programme pour la Tunisie de la Fondation a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la tenue, du 16 au 19 septembre 2011 à Tunis, d’un atelier sur les révolutions arabes et le rôle des jeunes libéraux dans l’édification d’un avenir démocratique.
Quant à Ronald Meinardus, directeur de la Fondation pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, il a précisé à l’Agence TAP que cet atelier s’est déroulé avec la participation d’une trentaine de jeunes leaders appartenant pour la plupart à des partis politiques et organisations d’obédience libérale de Jordanie, Liban, Palestine, Egypte, Algérie et Tunisie, ainsi que des Libyens membres du Réseau Arabe des Libéraux (NAL). L’objectif de cet atelier étant de mettre en place des stratégies dans les pays arabes pour réaliser une véritable démocratie. Il a ajouté »Aujourd’hui, nous sommes venus pour parler d’un nouveau livre, qui est pour moi un livre libéral destiné au public.
Pour notre association, l’objectif est clair: nous voulons donner aux voix arabes libres la possibilité de s’exprimer en toute liberté, » »malheureusement » a-t-il déploré »certains disent des choses erronées sur le libéralisme et prétendent qu’il est contre la culture arabe, la religion ou l’Islam, ce qui n’est pas vrai. »
Il a observé que face à cette propagande » l’on doit montrer que le libéralisme a des racines dans le monde arabe. Les principes qui se trouvent dans ce livre, »Nous étions là » raconté par de jeunes libéraux d’Egypte, portent sur la Démocratie et la Justice sociale ».
Au cours de cette réception, l’Egyptien Chihab Ouajih a présenté un extrait du livre et a déclaré que ce recueil constitue un document pour tous, car »nous avons peur que certains s’approprient la Révolution qui est celle de chacun de nous et celle des Libéraux.
Nous invitons nos frères tunisiens à en faire de même pour contrecarrer les velléités de ceux qui cherchent à s’approprier la révolution. Pour cela, il est primordial d’écrire ce qui s’est réellement passé », rendant, par ailleurs, hommage à la Révolution tunisienne.
La palestinienne Watan Sabah a lu des extraits d’un poème écrit par Nada Aziz, blessée par balle durant la Révolution égyptienne et qui, malgré son état de santé, a tenu à descendre parmi les siens lorsqu’elle a appris que le règne du président déchu Moubarak était fini.
